Jeudi 9 février 2006 à 21:26



Dire Straits est un groupe de rock britannique créé en été 1977 par Mark Knopfler (guitare et chant), David Knopfler (guitare), John Illsley (guitare basse) et Pick Withers (batterie).


Nom du groupe

Mark Knopfler est journaliste quand lui est présenté, par un ami musicien, John Illsley, un bassiste. Il a alors 27 ans et tous deux décident de s'installer dans un studio, vivant avec des moyens très limités.
Le nom du groupe vient d'une expression anglaise to be in dire straits, que l'on peut traduire par "être dans la dèche"(sans argent). En effet, à ses débuts, le groupe était nommé Café Racers (probablement parce que leurs tournées se limitaient à faire le tour des bars). Ayant connus de nombreuses difficultés financières, l'un de leurs amis leur suggéra de se nommer de manière plus adéquate.
Dans leur petit studio, Mark Knopfler va composer en 1977 le titre qui restera comme l'hymne du groupe: Sultans of Swing, un hommage à tous les musiciens de bars et cabarets. C'est alors que leur carrière peut enfin démarrer.


Style

Les influences du groupe sont à chercher du côté de Bob Dylan, pour le style de chant, de J.J. Cale, Eric Clapton ou encore Chet Atkins, pour le jeu de guitare.
Comme l'a fait remarquer Le Monde, une modestie naturelle a toujours fait partie de l'image de marque du groupe (qui alla même jusqu'à décapitaliser son nom sur certaines affiches et pochettes : dIRE sTRAITS). Ses membres restèrent longtemps sans faire paraître leurs photos sur les pochettes. Cette discrétion personnelle s'accompagnait toutefois d'une exigence technique et harmonique réputée pour faire le désespoir des ingénieurs du son et des organisateurs de leurs tournées (auxquels sont dédiés la chanson et le clip Heavy fuel). Du Sultans of swing des tous débuts jusqu'à Calling Elvis, Mark Knopfler semble plus soucieux de rendre hommage aux artistes qu'il admire que de se mettre en valeur lui-même.
Son groupe n'en acquiert pas moins au fil du temps une image qui devient elle-même une référence. Dire Straits en arrive à devenir une sorte de mythe, comme avant eux les Pink Floyd ou Weather Report. Leurs albums et leurs tournées sont d'immenses succès, le point culminant étant atteint en 1985, avec la sortie de leur album Brothers In Arms, auquel participe le chanteur Sting. Les albums solo de Mark Knopfler pourtant de qualité très comparable, sans être boudés par le public, ne rencontrent pas encore tout à fait le même succès.


Discographie

Albums studio

¤ Dire Straits ( 1978 ) - L'original, du pur rock anglais, contenant - entre autres - Sultans of Swing.
¤ Communiqué ( 1979 ) - En prolongement du précédent album, Lady writer est très similaire à Sultans of swing.
¤ Making Movies ( 1980 ) - Amorce la création de magnifique morceaux, contient entre autres Tunel of Love et Romeo & Juliet
¤ Love Over Gold ( 1982 ) - Probablement le meilleur album technique et artistique du groupe.
¤ Twisting By The Pool ( 1983 ) - Album 4 titres inédit en tant que tel en version CD audio.
¤ Brothers in Arms ( 1985 ) : la qualité technique reconnue de cet album, qui joue beaucoup sur les effets de dynamique entre sons forts et sons faibles, en fera un moyen très utilisé de promotion des lecteurs CD pendant les deux ans qui suivront.
¤ On Every Street ( septembre 1991 )


Live

¤ Alchemy (1984)
¤ On The Night (1993)
¤ Live at the BBC (1995)


Compilations

¤ Money for Nothing (1988)
¤ Sultans of Swing: The Best of Dire Straits (1998)
¤ Private Investigations - The Best Of Mark Knopfler & Dire Straits (2005)


Morceaux à l'écoute :


Sultans of swing

Lady Writer

Romeo & Juliet

Tunnel of love

Private investigations

Twisting by the pool

Love Over Gold (Live)

So far away

Money for nothing

Heavy Fuel

Walk of life

Mercredi 8 février 2006 à 2:41

Voilà, Coxie s'est elle aussi mise au CSS avec ici sa page d'essai:
http://coxinette.free.fr/css

Sachant qu'elle vient de le découvrir en même temps que l'HTML ^^
Elle est en pleine révisions du bac blanc, alors je poste à sa place ^^
Sam

Dimanche 5 février 2006 à 18:28

Spécialement pour toi mon ti Sam ;)
*private joke*  n'est-ce pas ^^



La Chevauchée des Champs de Blé

A 4 mains on les retient
A 4 mains prends mon chemin
A 4 mains on les retient à 4 mains

Tcha ! Tcha !

Les chevaux au galop
on les retient vers les champs de blé
prends mon chemin enfin
en chevauchée des étriers
on les retient
prends mon chemin mon chemin

C'est un jour impudique
et qui jette toutes ces idées imaginaires
l'emprise à sa poursuite
incertaine quand on voit le ciel à l'envers

Entre moi entre toi
ta langue de fer ou langue au chat, non ta langue
entre toi entre moi
l'amour nouveau qui est tout là haut !
et pour bientôt
tout là haut ! mais les chevaux !

Au galop
mais les chevaux oh ! oh !

Ton allure est farouche
et je suce ton pouce et tes taches de rousseur
à travers les caresses
elle est belle et féroce et forcément cruelle

Gare à toi gare à moi
ta langue de fer ou langue au chat, non ta langue...
gare à moi , gare à toi
l'amour en vain dont je suis atteint
et sur tes reins
à 4 mains je te rejoins !

En chemin
je te rejoins !

tcha ! tcha !

donne-moi

A travers les cascades
et côte à côte on se regarde, tu me regardes
l'emprise à ta poursuite
incertaine quand tu vois le ciel à l'envers
elle n'est pas jolie elle est pire
comme un soupir
au Kashmir
comme un soupir
au Kashmir
la séduction ! A 4 mains ! la séduction !

Prends mon chemin enfin
en chevauchées des étriers
les chevaux au galop
on les retient sur les champs de blé
on les retient
on les retient à 4 mains !



Samedi 4 février 2006 à 16:42

Depuis un mois, Indochine est la meilleure vente de tickets de concerts en France pour les artistes français, et la deuxième meilleure vente, derrière les Rolling Stones, tous artistes confondus.

* Rien à ajouter *



(image provenant du site indo.fr, c'est une des photos gagnantes du concours organisé avec les affiches d'Alice & June... A mes yeux une des rares à avoir mérité de gagner...)

Vendredi 3 février 2006 à 21:51

Hihi je viens de tomber sur un article dans un programme tv, dans la rubrique Musique
Un article d'Indochine donc ^^

Jvais pas vous retranscrire l'article, mais vous citer ce qui m'a marqué lol
Ce ne sera pas long puisque ce sont toujours les memes bio loool ;)

Par exemple ils reviennent sur le succès de J'ai demandé à la Lune de 2003 qui les a remis dans le colimateur donc, et le mettent en parallèle avec le nouvel album, en disant :
 * A l'époque Indochine renait. Aujourd'hui Indochine vit... *

Je trouve cette phrase trop belle ^^

Ou encore une phrase de Nicola Sirkis qui s'exprime par rapport à la tournée etc :
 * "je ne me vois pas continuer à vivre comme un jeune groupe, cad un disque, une tournée, un disque, une tournée... Ce sera surement le dernier gros cirque d'Indochine. Sans doute la tournée ultime." *

Ca par contre ça fait légèrement moins plaisir lol
Se dire que c'est la dernière fois qu'ils montent sur scène... mouais, difficile à concevoir tout de même lol ! Pis si il veut faire comme son "modèle" (ndlr : Mick Jagger), il devra bien monter sur scène jusqu'a 60 ans ;) mdrr

Non sans blagues c'est la première tournée à laquelle je vais donc j'aimerais autant que ce soit pas la dernière lol ... Mais si c'est le cas ben on fera avec et pis c'est tout ^^

Tout ça pour consacrer encore un article à Indochine :)



Indochine - Talulla

Jeudi 2 février 2006 à 16:54

Marc Lavoine - Le parking des anges
Parce que c'est toi qui me l'a fait découvrir, et depuis le temps que tu voulais un post de moi sur ton blog :)
Sur le parking des anges, plus rien ne les dérange
La folie les mélange, c'est la nuit qui les change
Sur le parking des anges, deux anges au petit jour
Ont fait l'amour, ont fait l'amour...


post par Sam

Lundi 23 janvier 2006 à 19:05

Héhé ... Je pensais pas y arriver un jour mais vala, j'y suis, 100è article :)
Jsuis assez fière d'être arrivée ici, cela prouve ma volonté mdrr

Nan franchement, je sais que ce blog n'est pas lu par beaucoup de monde mais je m'en fiche un peu lol
Tant qu'il me convient ^^

Bref, on s'en fout n'est-ce pas ? mdr

Depuis le début de ce blog j'ai changé, j'ai fait des rencontres, j'ai fait *la* rencontre, mais mon amour pour Indochine n'a été que grandissant ^^
J'ai aussi adhéré à une religion : le méchouitisme, jsuis très praticante et fière de l'être :) lol

Aller, trêve de plaisanterie et écoutez cette chanson d'Indochine, qui me ressemble beaucoup mdrr ^^ (bon ok jfais dans le super modeste là, mais bon ça change xD )



ALERTEZ MANAGUA

Petite lune, elle est secrète
Et son histoire paraît suspecte
Tous les vices, tous ses caprices
Mais cela reste un délice

Ouh ! Et je suis sa proie
Alertez Managua
Ouh ! Regardez quand elle dort
Et comme vous avez tort...
Ouh ! Ouh ! ...

Elle est braquée contre la terre entière
Je crois même qu'elle a un sale caractère
Mais j'aimerais qu'on la respecte
Même si c'est cela qui vous inquiète
Ouh ! Putain cette fille-là
Elle marche pieds nus dans la rue
Ouh ! Elle mord les garçons
C'est là qu'elle m'a convaincu
Ouh ! Ouh !

Ouh ! Je suis aux abois
Alertez Managua
Ouh ! Regardez quand elle dort
Et comme vous avez tort
Ouh ! Putain cette fille-là
Elle marche pieds nus dans la rue
Ouh ! Elle mord les garçons
C'est là qu'elle m'a convaincu

Dimanche 22 janvier 2006 à 22:09

Le grand secret d'Indochine ça vous dit rien ? si ? vous aimez ? bah cliquez sur le lien ^^

LE GRAND SECRET

Laisse-moi être comme toi
Laisse-moi être toi
Laisse-moi être ton sang
Laisse-moi un peu de temps

Je rougirai quand je te verrai
Et quand je te parlerai
Mais quand les lumières seront éteintes
Je te dirigerai sans crainte

Laisse-moi faire comme un garçon
Laisse-moi cette illusion
Laisse-moi être ton roi
Laisse-moi le faire comme toi

Je te montrerai
Comment on fait
Et puis je te remplacerai
Je ferai comme une fille qui se défend
Une fille qui perd son sang

Laisse-moi être comme toi
Laisse-moi plusieurs fois
Laisse-moi être tes yeux
Laisse-moi faire l'amoureux

Mais si un jour
Tu devais t'en aller
Est-ce que tu pourrais bien m'emporter
Mais si un jour tu pouvais
Tout quitter
Est-ce que tu pourrais garder notre secret

Laisse-moi être ta croix
Laisse-moi essayer
Laisse-moi être juste toi
Laisse-moi être comme toi

Je te laisserai trouver la voie
Et puis je penserai comme toi
Comme une fille qui voudra prendre son temps
Comme si c'était la dernière fois

Si tu devais un soir
Est-ce que tu m'emmènerais
Mais t'envoler sans moi
Est-ce que tu m'emmèneras

Mais si un jour
On pouvait s'en aller
On pourrait bien enfin s'emmener
Mais si un jour on pouvait
Se quitter
On pourrait bien enfin
Se retrouver



Bon namour, on se la fait quand celle là en duo ?? ^^ Dans 29 jours ? (a) loul, me fait trop penser à toi cette chanson, envie de la jouer à la guitare et de la chanter 'vec toi :) 
Juste parce que c'est toi et que j'aime t'entendre chanter =)

Dimanche 22 janvier 2006 à 19:00

Voici mes poèmes préférés de Charles Baudelaire, extraits du receuil Les Fleurs du Mal :


Bohémiens en Voyage

La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s'est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.

Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes
Le long des chariots où les leurs sont blottis,
Promenant sur le ciel des yeux appesantis
Par le morne regret des chimères absentes.

Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,
Les regardant passer, redouble sa chanson;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,

Fait couler le rocher et fleurir le désert
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert
L'empire familier des ténèbres futures.

Parfum exotique

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

 Le Parfum

Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré?

Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré!
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.

De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,

Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.

Le Portrait

La Maladie et la Mort font des cendres
De tout le feu qui pour nous flamboya.
De ces grands yeux si fervents et si tendres,
De cette bouche où mon coeur se noya,

De ces baisers puissants comme un dictame,
De ces transports plus vifs que des rayons,
Que reste-t-il? C'est affreux, ô mon âme!
Rien qu'un dessin fort pâle, aux trois crayons,

Qui, comme moi, meurt dans la solitude
Et que le Temps, injurieux vieillard,
Chaque jour frotte avec son aile rude...

Noir assassin de la Vie et de l'Art,
Tu ne tueras jamais dans ma mémoire
Celle qui fut mon plaisir et ma gloire!

Le Poison

Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
D'un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d'un portique fabuleux
Dans l'or de sa vapeur rouge,
Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux.

L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes,
Allonge l'illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté,
Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l'âme au delà de sa capacité.

Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers...
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.

Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remords,
Et charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort!


Tristesses de la Lune


Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.

XXXII

Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive,
Comme au long d'un cadavre un cadavre étendu,
Je me pris à songer près de ce corps vendu
A la triste beauté dont mon désir se prive.

Je me représentai sa majesté native,
Son regard de vigueur et de grâces armé,
Ses cheveux qui lui font un casque parfumé,
Et dont le souvenir pour l'amour me ravive.

Car j'eusse avec ferveur baisé ton noble corps,
Et depuis tes pieds frais jusqu'à tes noires tresses
Déroulé le trésor des profondes caresses,

Si, quelque soir, d'un pleur obtenu sans effort
Tu pouvais seulement, ô reine des cruelles!
Obscurcir la splendeur de tes froides prunelles.

Dimanche 22 janvier 2006 à 12:03

Voici quelques livres qui m'ont vraiment plu, vraiment marqué, et que je conseille vraiment à tout le monde de lire :)


Tout d'adord : Candide de Voltaire, magnifique ..

Résumé : Le jeune Candide vivait paisible et innocent chez le baron de Thunder-ten-tronckh, en Westphalie. Dans son château, le précepteur Pangloss (« qui discourt de tout » en grec), représentation de Gottfried Leibniz, professait un optimisme béat. Candide partageait cette plénitude d'autant plus qu'il était amoureux de Cunégonde, fille du baron. Un jour, ce même baron surprend leurs amours et chasse Candide.

Son existence ne sera plus qu'une suite de malheurs. Enrôlé de force, il assiste à une horrible bataille, déserte et passe en Hollande. Il y retrouve son précepteur rongé d'une affreuse maladie, la variole, et apprend que tous les habitants du château ont été massacrés. Recueillis par un bon anabaptiste, ils arrivent à Lisbonne juste au moment du terrible tremblement de terre; le navire fait naufrage, leur bienfaiteur est noyé : la Providence n'épargne qu'un criminel... Les deux hommes errent parmi les cadavres et les décombres ; une parole imprudente les fait condamner par l'Inquisition. Pangloss est pendu ; Candide en sera quitte pour être seulement « prêché, fessé, absous et béni », après quoi il retrouve Cunégonde, miraculeusement échappée du massacre de sa famille. Il est alors amené à tuer deux personnes et s'enfuit en Amérique. Il doit abandonner Cunégonde et se réfugie auprès des Jésuites du Paraguay dont le colonel n'est autre que le frère de Cunégonde, lui aussi survivant. Pourtant, une dispute s'élève entre lui et Candide, qui pour la troisième fois meurtrier, pourfend son adversaire.

Il échappe de justesse aux sauvages Oreillons et séjourne au merveilleux pays d'Eldorado où les cailloux sont des diamants. Il en repart comblé de trésors et rencontre, à Surinam, un pauvre esclave, Martin, exact opposé de Pangloss dans sa pensée, qui lui conte ses malheurs. Après bien d'autres mésaventures, il arrive à Venise où il dîne avec six rois détrônés, venus au carnaval oublier leurs déboires. À Constantinople, il libère Pangloss miraculeusement sauvé, mais devenu galérien, et le frère de Cunégonde, survivant de la rixe qui les avait opposés, lui aussi galérien. Candide ruiné par la rançon demandée, et par bien d'autres escroqueries, retrouve enfin Cunégonde enlaidie et aigrie par ses malheurs ; il l'épouse néanmoins et s'installe avec ses compagnons dans une métairie où, renonçant à « pérorer », ils seront heureux grâce au travail qui éloigne selon Voltaire « trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin ».




Ensuite, Des souris et des hommes de Steinbeck, très touchant..


Résumé : En Californie, durant la dépression des années trente, deux ouvriers migrants, Georges et Lennie, ont un rêve, celui de posséder leur propre ferme. Après de nombreuses mésaventures dues en partie au caractère brutal et impulsif de Lennie, ils sont sur le point de réaliser leur rêve, lorsque de nouveau, un drame éclate.




Puis, Qui me jettera la première pierre de Christine, vraiment sensible, et poignant, elle nous bouleverse dans son écriture et nous donne une leçon de vie...


Résumé : Placée toute jeune dans un foyer de la DASS, Christine va connaître un long calvaire marqué par l'absence d'amour. Viol, alcool, prostitution, mariage raté, enfant à charge, avortement, tentatives de suicide... Elle raconte avec une cruelle franchise cet itinéraire d'une jeunesse en détresse jusqu'à la découverte d'un bonheur si longtemps cherché. Un témoignage pathétique, un cri de soufrance, de colère et d'espoir.




Et enfin, Le Petit Prince d'Antoine de St Exupery, à lire ABSOLUMENT, c'est vraiment très bien écrit et ça nous transporte dans un univers fabuleux où se mêle joie, bonheur, mais tristesse aussi, très émouvant :)


Résumé : La narration de ce conte est faite à la première personne. Le narrateur se souvient qu'à l'âge de 6 ans, il aimait dessiner des "serpents boas". Il a montré ses "chefs d'œuvre aux grandes personnes" mais celles-ci lui "ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire". Il évoque aussi son enfance solitaire, et son souhait de devenir pilote :" j'ai appris à piloter des avions. J'ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier coup d'œil, la Chine de l'Arizona. C'est utile, si l'on est égaré pendant la nuit."

"J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans". Le narrateur doit poser son avion dans le désert. C'est là qu'il rencontre le Petit Prince. Ce petit bonhomme lui indique qu'il vient d'une autre planète et lui demande de lui dessiner un mouton. Puis , à force de question l'aviateur découvre que le Petit Prince vient d'une autre planète : "l'astéroïde B 612" , une planète "à peine plus grande qu'une maison!"

Chaque jour l'aviateur apprend de nouvelles choses sur la planète du Petit Prince, sur son départ, sur son voyage. C'est ainsi que l'enfant lui parle de la psychologie des adultes , de leur sérieux, des baobabs qui encombrent sa planète et qui la perfore de leurs racines.

Il lui raconte aussi qu'il adore les couchers de soleil et qu'un jour, il a vu "le soleil se coucher quarante-trois fois!" . Puis le petit Prince parle d'une fleur unique, une rose, dont il est amoureux . Il prend peur que le mouton que lui a dessiné l'aviateur fasse du mal à sa rose : "Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça ?" Il lui confie aussi qu'il a souffert de la voir vaniteuse et qu'il était sans doute trop jeune pour l'aimer : "J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m'en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m'avait tellement agacé, eût dû m'attendrir..."

Le petit prince fit encore cette confidence à l'aviateur :

"Je n'ai alors rien su comprendre! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m'embaumait et m'éclairait. J'en aurais jamais dû m'enfuir! J'aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires! Mais j'étais trop jeune pour savoir l'aimer."

Sans doute est cette incompréhension et cette déception amoureuse qui l'a incité à s'éloigner de sa planète et à voyager . Il a ainsi rencontré, murés dans leur solitude, une galerie de personnages : le monarque d'un empire factice , le vaniteux, le buveur qui boit pour oublier qu'il boit, le businessman propriétaire d'étoiles, l'allumeur de réverbères, obligé du fait de la vitesse de rotation de sa planète d'effectuer un travail absurde et ininterrompu, et enfin un géographe, un vieux Monsieur écrivant d'énormes livres .

Puis le Petit Prince a débarqué sur la Terre, et c'est encore la solitude qu'il y a rencontrée. Il y a retrouvé en grand nombre les mêmes types de personnage que sur les autres planètes, mais aussi un serpent ne parlant que par énigmes, un désert fleuri de roses et l'écho.... Puis un petit renard lui est apparu, un renard qui voulait que le Petit Prince l'apprivoise :

-Bien-sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...

En écoutant le renard le petit prince comprit qu'il importe avant tout d'apprivoiser les êtres, de s'en faire des amis, et que le monde s'ordonne autour de cet être unique au monde par l'amour qu'on lui porte.

Puis l'enfant évoque un aiguilleur qu'il a rencontré et aussi un marchand de pilules qui font gagner un temps bien inutile.

Au huitième jour de panne dans le désert, c'est l'heure de la séparation. Le petit prince souhaite retrouver sa rose. Il a recours au serpent qui résout toutes les énigmes, et repart vers son étoile. Il laisse seul le narrateur qui peut maintenant regarder le ciel avec un autre regard.




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