Depuis l'application de la loi DADVSI, les échanges de fichiers P2P ont-ils réellement diminué ? Sur les réseaux traditionnels (eMule, Kazaa, LimeWire...) une moyenne maximale de 10 millions de connectés en permanence en mars 2006, depuis ce chiffre est devenu un plafond et l'audience aurai même tendance à flechir. Les p2pistes se seraient-ils dirigés vers des services plus discrets ?
En effet certains réseaux garantissent l'anonymat des cliens par le cryptage. Le protocole BitTorrent en est un exemple : Différents analystes estiment que 90% de la bande passante mondiale serait accaparée par les échanges P2P et que BitTorrent en représenteraila moitié! Mais en France on préfère encore eMule ou Kazaa, et de loin.
Depuis l'année dernière et notamment la création d'une fonction d'encryption(qui permet de masquer l'activité des users sur la toile) de la part de 3 logiciels(Azureus, BitTorrent et µTorrent) dédiés à BitTorrent, ce protocole fait un retour en force.
Mais un autre mode de téléchargement illégal qui a connu quelques évolutions ces derniers mois, fait beaucoup parler de lui : le logiciel Share, que certains ont déjà baptisé le "DADVSI's killer". Il permet un échange de fichiers anonymes et cryptés.
De plus les internautes ont aussi appris à se spécialiser en utilisant des techniques jusque là réservées aux plus avertis d'entre eux. (Utilisation d'IRC ou Usenet)
Ce besoin d'échanger, de partager et de discussion autour des produits culturels se fait de plus en plus fort chez les internautes et l'on assiste à un réel développement de l'échange social, loin des téléchargements aveugles des réseaux P2P traditionnels.
On peut aussi observer une démocratisation de l'usage des serveurs FTP. Ce type d'échange, ciblé et discret, est très apprécié.
Les autorités se rendent compte, trop tard, que c'est bel et bien la répression qui a fait office d'accélérateur.
Parallèlement, un autre phénomène s'est imposé : la consommation légale et gratuite de musique et vidéo. Certains artistes et associations utilisent parfois des canaux P2P pour leur distribution, par exemple. Mais il y a aussi l'ensemble des services en ligne qui fonctionnent d'avantage en diffusion (streaming) qu'en téléchargement pur. C'est le cas des radios et agrégateurs de radios, ainsi que des fameux sites vidéo de type YouTube.
Mais là encore les internautes trouvent de nombreuses solutions pour capter ces sources et les enregistrer sur disque dur. Donc la question de la légalité se pose à nouveau ..
Ouep, sur Jamendo par exemple :)
En tout cas, j'ai essayé Limewire mais.. sans plus quoi.
Très sympa tes articles en tout cas =) au plaisir d'en relire d'autres ^^ <3